04/12/2020
Ils sont jeunes et engagés bénévolement pour le don de sang !

Ils sont jeunes, entre 26 et 39 ans, et ils sont engagés pour le don de sang au sein de l’Association des donneurs de sang bénévoles de Paris. Ils témoignent du bonheur d’un engagement réfléchi et exigeant.

Ils sont jeunes et engagés bénévolement pour le don de sang !

Aurore, Nathanaëlle, Pierre-Marie, Salomé et Slim, 5 jeunes bénévoles, enthousiastes et volontaires, ont pris en charge la communication au sein de l’ADBS de Paris. Certains ont débuté leur engagement associatif à la Fac (à Nantes pour Salomé, à Nanterre pour Pierre-Marie) ; Aurore est entrée en bénévolat auprès de l’ADSB de Rennes avant une mutation en région parisienne. Pour Nathanaëlle et Slim l’ADBS de Paris est leur tout premier engagement bénévole. Tous se retrouvent sur les raisons qui les ont menés vers le mouvement des donneurs de sang bénévole : donner son sang c’est important mais cela ne leur  suffisait pas ! « Je ne pouvais donner que toutes les 8 semaines et je voulais faire plus pour le don de sang », témoignent d’une même voix ces 5 jeunes bénévoles. Autre point commun, la règle du jeu proposée par l’association : donner de leur  temps et de leur énergie mais dans un cadre suffisamment souple pour leur permettre de gérer en même temps leurs obligations professionnelles, familiales ou étudiantes. Quand ils évoquent leur engagement, ils parlent d’honnêteté et d’engagement moral. «L’essentiel, disent-ils, ce n’est pas la quantité du temps que nous pouvons donner à l’association mais le fait d’aller au bout de ce à quoi nous nous engageons. Et, si,  pour une raison ou une autre, il nous faut abandonner, il est essentiel de prévenir suffisamment en amont ». Ils donnent de leur temps libre et ils sont loin de prendre à la légère leur engagement pour le don de sang. 

Tous regrettent de ne pas pouvoir aider les collectes autant qu’ils le voudraient (ce n’est possible que le week-end). Mais ils savent que leur action est tout aussi indispensable, et constitue une bonne complémentarité. Ainsi, ils contribuent au recrutement de nouveaux bénévoles ; ils travaillent à renforcer la notoriété de l’association, sa visibilité, en investissant les outils « digitaux », dont les réseaux sociaux. Ensemble ils ont en chantier la refonte et la modernisation du site internet de l’association. Chacun a également un domaine de prédilection mais peut intervenir sur tous les autres : Aurore s’occupe du compte Instagram, Salomé de Twitter, Nathanaëlle de Facebook. Pierre-Marie est le rédacteur du groupe ; c’est lui qui rédige les articles destinés à des publications diverses. Quant à Slim, qui a le sentiment de ne pas s’investir suffisamment, il s’occupe de recenser l’aide bénévole aux collectes de l’EFS, mission ô combien exigeante et chronophage, alors qu’il prépare sa thèse de fin d’études. Il ne pense toutefois pas à passer le relais sur sa mission bénévole dans la dernière ligne droite : « je gère », dit-il.

 

 

Et ils ne se cantonnent pas à la communication. Tous membres du conseil d’administration de l’association (le président a en effet souhaité du sang neuf dans ses instances), ils ont de grandes ambitions pour l’association. Ils travaillent à la doter d’un maximum d’outils de gestion pour en améliorer le fonctionnement. Ainsi le fichier de gestion des bénévoles qui leur permet de tracer, mesurer l’investissement de chacun (et pas par souci de contrôle, mais pour rendre visible les engagements de chacun, pour les valoriser). Ils ont à cœur de renforcer les moyens humains et matériels (outils) de l’association. Ils préparent des supports de promotion de l’association et du don de sang. Ils veulent développer la participation à des actions grand public (ex. La Parisienne), développer les partenariats avec d’autres associations engagées pour le don de soi, sur le modèle de celui déjà signé avec l’association Cassandra.… Bref, ils ne manquent pas d’idées toutes plus enthousiasmantes les unes que les autres.

 

 

Ils s’interrogent aussi sur la dynamique associative ; ils savent combien il est important de fidéliser les bénévoles qui rejoignent l’association ; depuis un certain temps Slim envoie un mail aux nouveaux bénévoles pour leur demander comment s’est déroulée leur première collecte : « Ils ont besoin d’être rassurés sur l’utilité de leur action et d’avoir le sentiment de faire partie d’un groupe, d’une équipe », souligne-il. La formation est un autre élément indispensable à l’intégration des nouveaux arrivants. Ainsi, l’association veille à ce que les nouveaux participent en binôme à leur première collecte et qu’ils aient été formés au déroulé d’une collecte et au don du sang. Tout cela exige une planification en amont et c’est là qu’ils peuvent intervenir avec leurs diverses compétences. 

Quant au sentiment d’appartenance à un groupe, les moments de convivialité sont importants, mais la situation n’est pas vraiment propice à leur organisation « c’est toujours compliqué à organiser si on veut tenir compte des contraintes de chacun… ».

Et ils pensent déjà au prochain Conseil d’Administration où ils poseront sans doute la question des incitations à l’engagement bénévole des jeunes (passeport bénévolat, …).

 

 

L’association de Paris s’est enrichie cette année de nouveaux membres en quête, comme les jeunes auxquels nous avons donné la parole, d’un engagement fort pour le don de sang.  Qu’ils contribuent aux côtés des équipes de l’Etablissement français du sang au bon déroulement des collectes, avec notamment la prise en charge de l’accueil des donneurs, ou qu’ils prennent en charge la gestion administrative, leur engagement contribue à une dynamique essentielle au développement du don de sang. Leur aide est indispensable à l’EFS et à sa mission de santé publique qui est de répondre aux besoins en produits sanguins des malades. 

Un immense merci à tous les bénévoles engagés dans les associations de donneurs de sang bénévoles.