L’EFS, acteur majeur des biomédicaments, figure parmi les 9 lauréats de l’appel à manifestation d’intérêt du gouvernement avec « Macrochip », un projet ambitieux qui vise à simplifier la production de médicaments de thérapie innovante pour ainsi les rendre plus accessibles.
L’EFS s’inscrit dans le plan gouvernemental « Innovation santé 2030 », pour demain positionner la France comme acteur des biothérapies et des médicaments de thérapies innovantes
En 2020, la France, comme le reste du monde, fait face à la crise sanitaire liée au Covid-19. Cette pandémie met en lumière la dépendance de notre pays vis-à-vis d’industriels étrangers dans le secteur des biomédicaments, dont la consommation est croissante et exponentielle au niveau mondial.
Afin de permettre à la France de reconquérir sa souveraineté sanitaire et industrielle et de devenir une puissance européenne de premier plan en matière de santé, le gouvernement lance alors une stratégie ambitieuse : le plan « Innovation santé 2030 » (protéines recombinantes, anticorps, vaccins, médicaments de thérapie génique, médicaments issus de l’ingénierie tissulaire ou cellulaire…) qui s’inscrit plus globalement dans le cadre du plan France relance.
L’idée ? Associer les acteurs de l’écosystème et capitaliser sur des échanges scientifiques pluridisciplinaires afin de faire émerger des solutions innovantes permettant de lever les freins au développement des biomédicaments, notamment financiers.
L’EFS est associé à ce plan de développement, avec des actions lancées dès 2017 dans le cadre du projet MiMédi qui, grâce à la collaboration de partenaires académiques et privés, vise à améliorer les procédés de fabrication des biomédicaments afin que ceux-ci soient plus économiques à produire.
En 2020, l’EFS obtient, dans le cadre du « Grand Défi » biomédicaments, la labélisation « Intégrateur industriel » pour sa plateforme d’innovation en biothérapies (PIBT) de Besançon, qui offre un accompagnement des projets innovants de médicaments biologiques de la phase de recherche jusqu’à celle de production. Un statut qui reconnaît l’expertise structurante de l’EFS dans ce secteur, grâce notamment à un écosystème bisontin unique en France.
L’EFS lauréat de l’appel à manifestation d’intérêt « Nouvelles thérapies et outils de production » avec le projet Macrochip, un outil de production automatisé et en système clos
Dans le cadre du plan « Innovation santé 2030 », un appel à manifestation d’intérêt a été lancé pour identifier des projets, procédés ou services innovants qui contribueront à accélérer le développement des biomédicaments, et poseront ainsi les jalons de la future stratégie en matière d’innovation santé.
Au total, 90 projets ont été déposés et 9 premiers lauréats ont été annoncés, parmi lesquels le projet Macrochip, fruit d’un partenariat entre CellQuest et l’EFS, via sa plateforme d’innovation en biothérapies.
Ce dernier a pour objectif le développement d’une usine de fabrication de médicaments de thérapie innovante (CAR-T cells, protéines thérapeutiques…) en petit volume mais à l’échelle industrielle.
A la clé ? Un système de production simplifié, moins coûteux et totalement clos qui devrait donc permettre de démocratiser les biomédicaments.