25/01/2022
Audrey Halford, journaliste solidaire et passionnée

Pendant plus de 2 mois, la Voix du Nord (VDN) s’est associée à l’EFS Hauts-de-France-Normandie (HFNO) pour promouvoir le don de sang auprès du plus grand nombre et en particulier des habitants du Nord-Pas-de-Calais. Le succès de cette opération a dépassé les attentes des équipes mobilisées, de nombreux temps forts ont rythmés ce partenariat et une multitude d’actions ont été entreprises pour faire rayonner au maximum cette formidable initiative afin de mobiliser davantage de donneurs.

Partenariat Voix du Nord / Voix médias – EFS Haut-de-France-Normandie : retour sur un succès !

130 articles parus (dont 121 articles web) et pas loin 30 000 dons collectés… Ce partenariat d’envergure qui est une grande première pour l’EFS HFNO et a été couronné de succès ! Il a permis de donner un coup de projecteur incroyable au don de sang sur le territoire Nord-Pas-de-Calais et de mobiliser de nombreux acteurs du don de sang pendant plus de 2 mois. Le chef cuisinier Florent Ladeyn natif de la région a été un ambassadeur exemplaire et a donné un coup de pouce supplémentaire à cette campagne en faveur du don de sang. Il a été très investi et a fait preuve d’une grande générosité (don de sang, cession d’une recette signature de cake pour la pause A+, nombreuses interviews…).

 

Parmi les temps forts :

-    le don de sang a fait 3 fois la Une du quotidien

- Claude Askolovitch a consacré sa revue de presse au partenariat EFS/VDN en reprenant les mots du rédacteur en chef du journal : La Voix du Nord nous invite au don du sang, et célèbre ses héros, qui ne râlent pas et ne revendiquent rien (franceinter.fr)

- un plateau TV (émission diffusée en direct) a été organisé pour la chaîne Weo TV. Le Dr Annie Claude Manteau, directrice régionale de l'EFS HFNO, Florent Ladeyn, et 2 journalistes de la VDN dont une receveuse étaient présents

-  de nombreux posts publiés sur les réseaux sociaux de l’EFS et de la Voix du nord . Un filtre réseaux sociaux a été créé spécialement pour la campagne, à retrouver sur l'instagram et le facebook EFS Officiel

 

 

Quelques chiffres :

-    28 980 dons réalisés (sur les 31 000 attendus ; objectif atteint le 3 décembre 2021)
-    26 720 journaux distribués dans les maisons de dons (+ kakémonos, affiches, stylos)
-    Une dizaine de porte-paroles EFS mobilisés
-    233 donneurs ont bénéficié du mois offert à La Voix du Nord numérique 
-    120 Cakes soit 1 200 collations distribuées du 20 au 25/11 (en partenariat avec la Chambre des métiers et de l’artisanat) 

L’EFS mesure l’importance du soutien de ses partenaires pour convaincre toujours plus de citoyens à devenir donneurs de sang réguliers et remercie vivement la Voix du Nord pour son soutien et son engagement !
 

Et pour aller plus loin : 

Retrouvez toutes les informations et articles sur la page dédiée du site La Voix du Nord

 

Audrey Halford, journaliste solidaire et passionnée
Audrey HalfordAudrey Halford, journaliste solidaire et passionnée

 

Le partenariat réunissant l’EFS HFNO et le journal la Voix du Nord (VDN) s’est clôturé en fin d’année après près de 6 semaines d’actions soutenues auprès du plus grand nombre (lecteurs, donneurs, receveurs, bénévoles, salariés…). Ce partenariat a pu voir le jour grâce à l’une de ses journalistes Audrey Halford qui a choisi de soutenir le don de sang en proposant ce sujet à sa rédaction. C’est donc tout naturellement que nous avons choisi de la rencontrer afin d’en savoir un peu plus sur son parcours, son histoire personnelle et notamment ce qui l’a poussée à soutenir le don de sang.


Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Audrey Halford et je suis journaliste à la Voix du Nord depuis 11 ans. J’ai commencé en étant sur le terrain puis j’ai travaillé pour la rubrique « Faits divers ». Je suis aujourd’hui éditrice au pôle édition de l’Artois. 
J’ai eu envie d’écrire de nouveau pour mener ce projet ponctuel sur le thème du don de sang qui me tenait à cœur. Dans le cadre du projet « Nouvelle histoire » du journal VDN, qui présente des sujets au long cours sur des causes solidaires, je voulais proposer un gros dossier sur le don de sang, permettant une vue des « coulisses » et des témoignages en grand format. 


Vous êtes à l’initiative de ce partenariat et nous vous en remercions vivement. Pourquoi avoir choisi la cause du don de sang ?

J’avais la frustration de ne pas avoir pu le proposer auparavant en tant que rédactrice à la Voix du Nord. Avec le recul et la vision globale journalistique que j’ai aujourd’hui, je savais comment mettre ce sujet en avant. En effet, les angles journalistiques choisis pour traiter ce sujet sont souvent les mêmes (annonce des collectes, relais appels aux dons…). Je voulais aller au fond des choses grâce à ce format « Nouvelle histoire » et répondre ainsi aux interrogations des lecteurs en toute transparence.


Et d’un point de vue personnel, pourquoi le don de sang a une importance pour vous ?

J’ai donné très tardivement. Quand j’ai voulu donner pour la première fois à 18 ans, j’ai été contre-indiquée donc je n’ai pas pu donner. Je suis finalement allée donner avec une collègue car d’autres raisons m’ont poussée à y retourner. Mon grand-père a bénéficié de transfusions qui ont allongé sa durée de vie, et il y a eu une rencontre, celle du petit Lenny, alors atteint d’une leucémie depuis l’âge de 10 ans, dans le cadre de mon travail de journaliste, qui a été particulièrement bouleversante. Il est aujourd’hui en rémission. 


Comment cela s’est-il organisé au sein de votre rédaction ?

J’ai d’abord proposé le projet à la rédaction en chef et au Directeur général. L’engouement fut immédiat. J’ai ensuite contacté le département communication de l’EFS HFNO pour affiner le projet ensemble. Puis je l’ai soumis au comité de pilotage du journal. J’ai été chargée de la partie rédaction et Clotilde Ducourant, Responsable Marketing à la VDN, a été nommée pour coordonner le projet de façon plus globale. Nous avons fait ensuite un appel à volontaires au sein de nos différents services afin de trouver des idées pour mettre en avant la campagne. 

J’ai insisté pour que le journal respecte certaines conditions pendant ce partenariat. Je voulais absolument que ce soit au service d’une cause et qu’il n’y ait surtout pas de contrepartie financière pour l’EFS. Au final, ce projet a pris une ampleur que je n’avais pas imaginée. Je suis très satisfaite. J’ai eu beaucoup de retours positifs notamment sur la qualité des articles.

Ce travail collaboratif, une première, a été très enrichissant et a permis de souder les équipes. Au final, une vingtaine de collaborateurs a participé à ce projet. Les témoignages recueillis ont, quant à eux, mobilisés nombre de journalistes et correspondants locaux pour un total de 121 articles parus… et ce n’était pas fini ! Encore beaucoup d’articles ont été publiés au delà de la date officielle de clôture du partenariat.


Quel a été le moment le plus marquant du partenariat ?

Le 1er jour. À savoir le vendredi 15 octobre car c’était le jour du lancement du partenariat. J’étais en route pour aller retrouver le parrain de l’édition, Florent Ladeyn, qui allait donner son sang à Hazebrouck quand j’ai entendu, très émue, l’édito de France Inter dans la voiture par Claude Askolovitch.
Une fois arrivée à la collecte, j’ai eu plaisir à constater que les bénévoles avaient tous le journal VDN du jour, ils étaient très enthousiastes de ce partenariat et me l’ont fait savoir.

Un autre moment marquant a été le Facebook live : il y a eu énormément de questions et je ne m’y attendais pas. Et le Dr Annie Claude Manteau1 et Candice Plainfossé2 ont réalisé une très bonne prestation pour cet exercice pourtant difficile de répondre en direct à des questions d’internautes.

J’ai été également impressionnée par le parcours de la poche. Je pensais que le produit prélevé arrivait directement au patient. J’ai appris plein de choses avec la QBD et la séparation des 3 produits sanguins.

J’ai été également marquée par le témoignage de certains de mes collègues, notamment apprendre qu’ils ont eu besoin d’un don de sang. Les gens n’en parlent pas ou peu car il y a quelque chose d’assez personnel et de la pudeur de la part des donneurs mais aussi des receveurs, alors qu’on a le droit de remercier et d’être reconnaissant envers ceux qui donnent quand on en a eu besoin. 

Enfin, si vous deviez résumer cela en une seule phrase, que diriez-vous à vos lecteurs pour les encourager à donner leur sang ?

En donnant son sang, on sauve des vies et demain ça pourrait être vous ou l’un de vos proches qui en ait besoin.


1 Directrice de l'EFS Hauts-de-France - Normandie

2 Directrice de la Communication de l'EFS Hauts-de-France - Normandie