« J’aime faire partie de cette grande chaîne de solidarité composée de donneurs, de bénévoles, de collègues, de partenaires… Je m’y implique beaucoup. »

Témoignage de Sandrine Bouchez, infirmière de prélèvement et chargée de promotion du don, site de Reims

Sandrine Bouchez

Depuis combien de temps travaillez-vous à l’EFS ?

 

Je travaille à l’EFS depuis 30 ans. J’ai été embauchée en juillet 1989 au Centre Régional de Transfusion Sanguine (CRTS) en tant qu’infirmière. Depuis 2013, je suis à mi-temps infirmière de prélèvement et à mi-temps chargée de promotion du don. Cela a été une voie évidente pour moi, car j’aime beaucoup le relationnel avec les donneurs et les bénévoles. 

 

Pourquoi avoir rejoint l’EFS ?


Je travaillais en service d’hémodialyse et j’aimais l’aspect technique de mon métier mais il me manquait le côté relationnel. Je l’ai trouvé en rejoignant l’EFS. Aujourd’hui, j’apprécie toujours autant les contacts réguliers avec les donneurs de plaquette ou de plasma que je connais personnellement ! 

 

Quels sont les meilleurs moments de votre journée à l’EFS ? Pourquoi ?


J’aime par-dessus tout sensibiliser les jeunes au don de sang et cela fait partie de mes missions de chargée de promotion du don. Au début, ils ne sont pas attentifs, puis finalement le message passe et ils me posent plein de questions. Je sais qu’ils vont en parler à leurs parents le soir, c’est ma façon à moi d’éveiller les consciences. 
Dans mon activité d’infirmière de prélèvement, j’apprécie particulièrement voir et revoir des donneurs avec qui je tisse des liens forts. Très souvent, nous continuons nos discussions d’un don à l’autre !

 

Qu’appréciez-vous le plus à l’EFS ? 


J’aime faire partie de cette grande chaîne de solidarité composée de donneurs, de bénévoles, de collègues, de partenaires… Je m’y implique beaucoup, même en dehors de mon temps de travail. 

 

Quelles sont les spécificités de votre métier à l’EFS ?


La mission finale est humaine, je suis fière d’y participer. Je sais que je m’occupe de donneurs pour que d’autres homologues puissent s’occuper des patients à l’autre bout de la chaîne. 

 

Qu’est-ce que l’EFS a apporté à votre parcours ? 


Je me sens à ma place et je suis fière de côtoyer quotidiennement des donneurs bénévoles. Cela m’apporte beaucoup sur le plan personnel. Les paroles de certains de donneurs m’émeuvent parfois. Il y a peu, par exemple, une donneuse qui a été transfusée, maman d’une petite fille, est venue nous apporter une boite de chocolats pour Noël. Nos donneurs sont généreux, ils donnent et redonnent !


Que partagez-vous au quotidien à l’EFS ?


L’équipe s’entend très bien, nous nous entraidons tous dans un esprit de grande famille. Avec ma double activité, je vois deux aspects du métier qui sont complémentaires et je partage les mêmes valeurs de bienveillance avec mes collègues, les donneurs et les bénévoles

Si vous aviez un conseil à donner à quelqu’un qui souhaite rejoindre l’EFS, ce serait ? 


Pour rejoindre l’EFS, il faut aimer le contact et les rencontres. Le travail en équipe, c’est la base de notre belle mission ! 

 

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