
Donneurs de sang : les visages et les chiffres d’un engagement vital

Un service public à l’écoute de la société
Pour mieux répondre aux attentes des donneurs, notamment les plus jeunes, l’EFS modernise l’expérience du don. En 2024, il a reconduit son Observatoire pour mieux connaître, comprendre et accompagner celles et ceux qui donnent.
Sommaire
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Qui sont les donneurs d’aujourd’hui ? Pourquoi donnent-ils ? Et quels sont les leviers pour demain ?
Une mise en lumière des résultats de l’Observatoire 2024 des donneurs, à travers des chiffres et 3 portraits robots de donneurs fictifs mais représentatifs.
Qui sont-ils ?
3,5%
1 506 534
29%
de la population

Des donneurs majoritairement satisfaits et fiers
Le don de sang en France est plus qu’un geste : c’est une expérience marquée par la confiance, la reconnaissance et l’adhésion à un modèle éthique fort. Selon l’Observatoire 2024, les donneurs attribuent une note moyenne de 9,17/10 à leur dernière venue en collecte ou en maison du don, et 91 % déclarent être fiers de donner.
Ils se sentent sereins, utiles et bienvenus tout au long de leur parcours : des ressentis essentiels à leur fidélisation.
Autre marqueur fort : 94 % des donneurs partagent les valeurs du modèle promu par l’EFS, fondé sur le bénévolat, l’anonymat et l’absence de profit. Une adhésion massive qui confirme l’importance de préserver une éthique du don claire, lisible et partagée.
94 % des donneurs adhèrent modèle éthique français du don
Fondées sur le bénévolat, l’anonymat et l’absence de profit. Une adhésion massive qui confirme l’importance de préserver une éthique du don claire, lisible et partagée.
Focus sur le don de plasma
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+14%

Les collectes mobiles vont à la rencontre des donneurs, au plus près des lieux de vie, pour rendre le don simple, rapide et accessible à tous.

Ouvertes toute l’année, les maisons du don accueillent les donneurs de sang, plasma ou plaquettes.
Qui donne le plus : les hommes ou les femmes ?
Chez les donneurs, les femmes sont légèrement plus représentées que les hommes : elles comptent pour 53 % des dons, contre 47 % pour les hommes.
Une répartition qui nuance les idées reçues et témoigne de l’engagement féminin dans le don de sang.

Portrait robot n°1 : Léa, 21 ans, étudiante et donneuse
Léa a 21 ans. Étudiante en licence de biologie, elle a donné son sang pour la première fois à 18 ans, lors d’une collecte organisée dans son lycée. Depuis, elle a renouvelé l’expérience à plusieurs reprises.
Ce qui l’a convaincue, c’est l’impact direct de son geste :
"On sauve des vies et on se sent utile !"
Une motivation qui fait écho aux 66 % de donneurs entre 18 et 24 ans qui citent l’aide aux patients comme leur principale raison de donner. Comme 30 % des 18–24 ans qui ne donnent pas ou ne donnent pas régulièrement, elle avait une certaine appréhension avant de donner, en particulier une peur de l’aiguille et de la vue du sang.
Avant de se lancer, Léa a effectué par curiosité un test d’éligibilité en ligne sur le site de l’EFS. À sa surprise, elle remplissait tous les critères pour pouvoir donner ! Ce geste simple l’a incitée à franchir le pas.
Et elle n’est pas la seule : 25 % des 18‑24 ans déclarent que savoir à l’avance s’ils seront éligibles au don les inciterait à donner.

Portrait robot n°2 : Pierre, 38 ans, donneur de plasma
Pierre a 38 ans. Chef de projet en marketing digital, il a découvert le don de plasma il y a deux ans, après avoir échangé avec une infirmière à l’occasion d’un don de sang. Il ignorait jusque-là qu’il était possible de donner autre chose que son sang.
Ce moment d’échange a été décisif : les collectes restent aujourd’hui le principal lieu d’information sur le don de plasma pour les donneurs (62 %).
Il donne maintenant son plasma cinq à six fois par an, un chiffre bien au-dessus de la moyenne. Les donneurs de plasma réalisent en moyenne 2,4 dons par an.
Pierre explique souvent autour de lui que le plasma permet de produire des médicaments essentiels pour certains patients souffrant de maladies rares ou chroniques. Une information encore largement méconnue, puisque moins de 3 donneurs de sang sur 10 savent que le plasma est utilisé pour fabriquer des médicaments.
Comme 94 % des donneurs, il est attaché au modèle éthique français du don : anonyme, bénévole, volontaire et sans profit.

Portrait robot n°3 : Mehdi, 41 ans, nouveau donneur
Mehdi a 41 ans. Il travaille dans une administration et a donné son sang pour la première fois cette année, lors d’une collecte organisée sur son lieu de travail. En 2024, une collecte mobile sur dix a eu lieu en milieu professionnel.
Il fait partie des 17 % de nouveaux donneurs recensés cette année. Il appartient à la catégorie des professions intermédiaires, qui regroupe 24 % des donneurs.
C’est le témoignage d’un collègue atteint d’une leucémie qui a été le déclencheur. C’est une raison évoquée par un donneur sur quatre : une histoire vécue dans son entourage qui motive à donner. Il y a vu une façon concrète et accessible de se rendre utile.