Bella Mado, DRH, EFS Guadeloupe-Guyane et EFS Martinique

Bella Mado

A 43 ans, Bella Mado se définit comme « une bête de l’entreprise », car dès le début de sa carrière, elle y a fait ses gammes en tant qu’alternante.

Elle en a une vision transverse notamment parce qu’elle a exercé dans une grande diversité de secteurs (caisse de retraite, établissement financier, aéroport). C’est son intérêt pour la mission de santé publique de l’EFS qui l’a conduit à devenir DRH des établissement Guadeloupe-Guyane et Martinique en septembre dernier. Une mission ambitieuse dans un contexte particulièrement contrarié par la crise sanitaire. Mais Bella ne craint pas la prise de risques, tant qu’elle est « calculée », précise-t-elle. Ce parcours, elle le doit aussi à trois rencontres professionnelles décisives qui lui ont inculqué le sens des responsabilités, le respect de l’autre et le travail en commun. Lorsqu’elle était membre de la jeune chambre internationale elle a compris que la personne humaine était la plus précieuse des richesses. Elle en a fait son leitmotiv depuis. Quand on lui demande comment elle perçoit son rôle à l’EFS, elle affiche clairement son ambition : « accompagner cette précieuse richesse à se sentir bien en garantissant de bonnes conditions de travail ».

Malgré un contexte complexe, elle reste fidèle à sa vision car son métier consiste selon ses propres termes à s’occuper des femmes et des hommes de l’entreprise : « sans eux l’EFS ne fonctionnerait pas, et les malades ne seraient pas soignés sur nos territoires où les besoins sont particulièrement prégnants pour des pathologies telles que la drépanocytose, entre autres. Si nous n’existions pas il faudrait nous inventer ». Car en quelques mois,

Bella Mado est devenue une farouche défenseuse de la mission de l’EFS et caresse l’espoir que demain, les remontées des salariés concerneront exclusivement la promotion du don de sang. Quand on lui parle d’égalité homme – femme, le sens des responsabilités de Bella transparaît nettement : « En matière de diversité sur des fonctions représentées au codir et d’équité en ce qui concerne les rémunérations, le DRH est un garde-fou. Ma fonction a une responsabilité vis-à-vis de ces sujets », conclut-elle déterminée … et toujours avec le sourire.