Mathilde Rousselet, Ingénieur qualité et responsable contrôle qualité pour les produits de thérapie cellulaire et médicaments de thérapies innovantes, EFS Occitanie

Mathilde Rousselet

L’EFS fut, il y a sept ans, une vraie découverte pour Mathilde Rousselet !

Diplômée en microbiologie et en biologie cellulaire, elle n’était pas prédestinée à intégrer le service de thérapie cellulaire de l’EFS basé à l’Oncopole de Toulouse. Après quelques années passées dans les milieux pharmaceutique et environnement, c’est par hasard qu’elle intègre l’Etablissement pour une mission d’intérim pour mettre en place une démarche qualité sur les procédés de fabrication des produits de thérapies cellulaires (des cellules souches hématopoïétiques). La qualité terrain correspondait à son savoir-faire, mais la thérapie cellulaire était pour elle un champ inexploré qu’elle a découvert grâce à sa responsable.

Ce choix de l’EFS, Mathilde ne le regrette pas. En participant à la mise à jour en 6 mois d’un système qualité, elle contribue au bon déroulement d’une inspection ANSM … et crée son poste !

Aujourd’hui à 40 ans, elle est devenue multi-casquettes ! Au sein de l’unité de thérapie cellulaire, elle s’assure que les greffons qui vont être distribués aux patients répondent à des critères de stérilité et soient riches en cellules d’intérêt. Elle est également coordonnateur Car-T-Cells des laboratoires de biothérapies, pour l’unité de thérapie cellulaire et le centre de soins de l’Oncopole.

Mais ce n’est pas tout ! Dans le cadre d’une mission nationale, elle apporte son soutien à des protocoles et des projets d’harmonisation de thérapie cellulaire et de médicaments de thérapies innovantes. Enfin, elle forme à la qualité et intervient en tant qu’auditrice, des activités qui lui permettent de transmettre et de contribuer au partage d’expérience au niveau national. Ce parcours riche, elle le doit à des rencontres importantes au sein de l’EFS et à sa curiosité communicative. C’est d’ailleurs cela qu’elle recommande aux jeunes générations : d’être curieux et force de proposition.

Ce qui la fait lever le matin ? Le fait de contribuer à une activité trop méconnue à son sens qui permet pourtant grâce au sang de soigner certaines pathologies graves (des hémopathies malignes telles que des lymphomes, des myélomes, des leucémies).

Elle aime le rappeler : l’EFS détient 17 unités de thérapie cellulaire, soit 50% de cette activité très réglementée en France et essentielle aux patients. Elle aime également à rappeler que l’EFS possède un réseau d’experts qui n’ont de cesse de transmettre leur savoir de pointe. « Nous avons de la chance d’avoir des experts de ce niveau », conclut-elle.